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Le PPCM, acteur du cirque social

Le plus petit cirque du monde s’est investi très tôt dans les problématiques de cirque social. Par son histoire intimement liée au quartier prioritaire des Tertres-Cuverons, il a développé dés ses débuts de nombreux projets à vocation sociale comme les centres de vacances près de chez soi (voir la page association) et anime son quartier avec de multiples activités à caractère solidaire (voir la page au coeur de son quartier). Fort de cette expertise sociale, l’association intervient auprès de publics en difficulté tels que les personnes placées sous main de justice, les personnes en situation de handicap (psychique ou physique) ou les jeunes en difficulté.

Public en situation de handicap

Les ateliers cirque handicap permettent de travailler sur la grande motricité autant que sur la motricité fine ou les aspects liés à la cognition (comprendre, reproduire, mémoriser, imaginer etc…). Les bilans des actions montrent que l’activité favorise l’autonomisation et la responsabilisation, encourage la prise de parole, aide à se connecter au réel, apprend à accepter l’échec et la gestion des frustrations et apaise les situations de conflits qui peuvent exister entre deux patients voire les annule complètement. Au-delà, les participants se découvrent de nouvelles capacités, au travers des restitutions et des spectacles, le regard des proches ou des autres spectateurs change…étonnement et fierté sont souvent au rendez-vous !


Public carcéral

L’association a mené de nombreux projets avec des établissements pénitentiaires de régions parisiennes (Maison d’arrêt de Fresnes et Nanterre).  Elle entreprend  un travail visant à lutter contre les effets désocialisant de l’incarcération au travers d’ateliers de cirque ou de hip-hop. Ceux-ci permettent de remettre le corps en mouvement, de réveiller la sensibilité et la créativité des détenus. Jeux et exercices redonnent goût au collectif et à la collaboration quand le travail technique permet de travailler sur la persévérance et la concentration. Grâce à la création d’une courte forme collective, un engagement aussi bien physique que psychique est demandé, qui permet de se confronter au regard du public. Des rencontres avec des artistes ou des séances de médiation permettent aussi de garantir une ouverture à la culture et des temps d’échanges oraux.


Public jeunes et adultes

Au travers ses partenariats avec des structures du champ social, le plus petit cirque du monde est amené à travailler avec des jeunes en difficulté. Il intervient dans des programmes de remobilisation d’élèves en décrochage scolaire (classe relais, SEGPA…)  ou de jeunes en insertion (dispositif Garantie Jeune avec les missions locales du 92). Ses actions ont pour objectif de redonner confiance et renforcer l’estime de soi ainsi que de travailler sur les valeurs essentielles pour des jeunes en construction : l’ouverture d’esprit, la tolérance et le respect de l’autre. Ils offrent également un accès à la culture via l’organisation de sorties culturelles et une ouverture sur un univers professionnel via la rencontre de professionnels du spectacle vivant.


Public famille

Le plus petit cirque du monde mène également de nombreuses missions avec les familles. Les dimanches percu’cirque sont mis en place gratuitement un dimanche par mois à destination des familles du quartier et créent des temps d’échange encadrés par des intervenants professionnels, où petits et grands découvrent ensemble les arts du cirque autour des disciplines tels que l’acrobatie, le jonglage et l’équilibre sur objet. C’est également un moment de découverte de la percussion avec un travail sur le répertoire carnaval et un travail plus spécifique sur la musicalité et le rythme.


L’association mène des ateliers avec ses partenaires locaux (CSC Gueffier et le CSC Prévert à Bagneux, CAEL à Bourg La Reine, la Maison de Quartier des Paradis à Fontenay aux Roses) et avec des partenaires extérieurs (CSC Andrée Chedid et l’association Orly Trait d’Union à Orly) afin de recréer du lien au sein de la cellule familiale, dans le quartier et sur le territoire en insistant sur la dimension conviviale des activités. Elle amène ainsi la pratique artistique et la culture au coeur des quartiers prioritaires en en proposant également des spectacles sur les lieux de vie des familles.